De nombreuses idées toutes faites circulent au sujet de la profession d’attaché.e de presse et lui donnent parfois mauvaise réputation. Certains jeunes étudiants en communication y croient également, du moins, au début !

Petit tour des idées reçues les plus répandues sur les relations presse :

 

Eh non ! Les entreprises sont souvent contactées par des chargés de projet médias, des agences et des responsables partenariats à des fins commerciales, ce qui crée la confusion. Avoir un « article sponsorisé », une double page à tarif préférentiel ou une offre de fin de bouclage, ce ne sont pas des relations presse mais de l’achat d’espace publicitaire. Les journalistes avec qui les attaché.es de presse travaillent, ne demandent aucune rémunération. A la rigueur, ils demandent à recevoir le produit d’une marque, ce qui est parfois nécessaire pour pouvoir le présenter, et tout à fait accepté.

Mais c’est avant tout un métier de relations, qui se construisent avec le temps et sans contrepartie monétaire.

En revanche, oui, faire une campagne de relations presse demande un certain budget, par exemple pour réaliser des photos de qualité, organiser un bel évènement… et bien sûr, rémunérer l’attaché.e de presse et non, le/la journaliste.

 

Non, c’est une idée reçue et une pratique clivante. Être rémunéré à la parution ne valorise que le résultat et non le travail gigantesque en amont : la création des fichiers, la rédaction des supports (communiqués de presse, dossiers de presse), les nombreuses relances, l’organisation d’interviews, la veille, les rencontres et rdv client. Ce n’est pas non plus avantageux pour l’attaché.e de presse car malgré beaucoup d’efforts, nous ne maîtrisons pas la décision des rédactions : certains articles ne voient jamais le jour car ils ne sont pas publiés par manque de place, par refus, changement de planning rédactionnel ou suppression de sujet à la dernière minute.

L’attaché.e de presse ne peut jamais garantir une parution, donc cette pratique de rémunération n’a pas de sens.

 

Eh non, c’est bien le journaliste qui écrit un article selon son bon vouloir et à partir de documents de synthèse réalisés par les attaché.es de presse (les communiqués et dossiers de presse).

Il est vrai que certains journalistes s’inspirent beaucoup du contenu créé par les attaché.es de presse mais ce sont les rédactions qui décident et reprennent l’info selon une ligne éditoriale et un angle précis !

 

Les contacts sont essentiels dans notre métier, et connaître les rédactions compte énormément. Néanmoins, si le sujet proposé n’est pas pertinent ou émis au mauvais moment auprès des journalistes, les parutions presse ne sont pas obtenues. La stratégie définie en amont, les angles, le contenu rédigé et le bon timing sont aussi importants que le carnet d’adresses.